Valérie Plante plaide pour la sécurité des élèves avant la fluidité routière. Un exemple à suivre pour Sainte-Adèle.

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«Oui, on veut de la fluidité, on comprend que les gens doivent se rendre d’un point A à un point B — je pense entre autres aux régions —, mais jamais, jamais, jamais au détriment de la sécurité des plus vulnérables » — Valérie plante, mairesse de Montréal.

Si seulement nous avions cette même volonté à Sainte-Adèle! Il existe une véritable problématique de circulation sur les rues avoisinant l’école Saint-Joseph, notamment la rue Sigouin où circulent les élèves et leurs parents durant la période des classes et les enfants fréquentant les camps du jour l’été. Cette rue autrefois résidentielle longe un parc à vocation familiale. Elle est désormais un véritable boulevard qui sert de raccourcis permettant d’éviter les feux de circulation de la 117, ce qui n’a aucun sens. Des camions de livraison, motos, entrepreneurs empruntent cette rue en roulant souvent bien trop vite. Le problème est réel, les solutions possibles, mais la volonté politique n’y est pas, et ce, malgré les plaintes et revendications citoyennes. Il y aura un jour un accident regrettable, c’est inévitable. 

Sainte-Adèle est une ville de voiture avant d’être une ville de piétons. Ce sont les véhicules qui ont préséance sur les piétons de tous âges. Ça pourrait être autrement!    

https://www.ledevoir.com/politique/montreal/796587/la-securite-des-eleves-avant-la-fluidite-routiere

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